Le plan de réinstallation et de restauration des moyens de subsistance des personnes affectées par le projet Eramet Grande Côte est basé sur des études de 2007 et 2011 dans la région de Thiès.
Une Commission de Réinstallation, présidée par le préfet de la région et des représentants des personnes affectées a été mise en place en amont du projet pour gérer la réinstallation et les compensations. Les communautés ont été étroitement associées au processus de définition des modalités du recasement (sélection du site, configuration du nouveau village, de ses habitations et infrastructures communes, etc). Toute réinstallation a été accompagnée d’une mise aux normes des habitations et des infrastructures livrées (eau courante, électricité, structures en béton…). Ainsi les communautés disposent désormais de maisons d’au moins trois pièces avec un accès à l’eau et à un éclairage solaire. Chaque localité compte également une école, une mosquée, un château d’eau et un système de gestion des ordures ménagères pour lequel les communautés sont formées. Outre la compensation financières (au barème de la Banque Mondiale, cinq fois supérieur au barème national), des terres agricoles de remplacement ont été mises à disposition des habitants. Ces terres sont le plus souvent identifiées par ces derniers, avant d’être financées par l’entreprise et même équipées (des panneaux solaires pour remplacer des pompes fonctionnant au fuel pour tirer l’eau des puits, ce qui permet une économique de 120 000 FCFA par semaine en carburant). Un parcours de bétail a été aménagé aux alentours des villages. Une attention particulière a été portée par l’entreprise pour restaurer au moins à l’existant avant le recasement les moyens de subsistance des personnes impactées. Une fois le programme totalement achevé, la gestion des villages de recasement est transférée à l’autorité publique. Entre 2017 et 2019, près de 920 personnes issues de deux villages ont été réinstallées.