Faux :

  • Le désert de Lompoul est une dune artificielle, créée dans les années 90 pour ouvrir une nouvelle activité touristique à l’occasion du passage du Paris-Dakar.

Vrai :

  • Le tracé de la mine mobile, conçu selon le plan minier validé par les autorités sénégalaises, passe par le désert de Lompoul.
  • L’altération du paysage que produisent nos opérations est temporaire : Eramet Grande Côte remodèle et réhabilite les dunes de sable dans le sillage de sa mine. Un engagement inscrit à la fois dans le contrat qui lie l’entreprise à l’Etat sénégalais et dans la feuille de route RSE du groupe Eramet.

Faux :

  • Eramet Grande Côte n’utilise aucun produit chimique pour exploiter les sables minéralisés présents dans les dunes.
  • Le procédé d’extraction est purement mécanique. Il repose sur l’aspiration du sable et son tri par centrifugeuse à l’arrière de la drague mobile. Plus de 98,5 % du sable pompé est immédiatement rejeté en l’état à l’arrière du site pour être séché et stabilisé.
  • Aussitôt après l’extraction du sable, nos équipes procèdent à un reprofilage des dunes pour que leur topographie se rapproche le plus possible de leur état initial. Vient ensuite la phase de réhabilitation et de revégétalisation.

Faux :

  • Nous exploitons des sables minéralisés qui se trouvent dans les dunes. La drague n’exploite pas près de la mer. A l’est, le cordon des Niayes n’est pas touché non plus. L’impact sur l’activité maraichère est donc limité.
  • Les zones impactées sont revégétalisées au fur et à mesure du passage de la mine et restituées au gouvernement sénégalais. En 2022, le site avait initié le cycle de restitution des terres avec 85 hectares, à peine huit ans après le lancement de l’activité d’Eramet Grande Côte. C’est la Direction des Eaux et Forêts qui décide ensuite de leur vocation finale.
  • D’ici la fin de l’année, Eramet Grande Côte prévoit de restituer à l’Etat sénégalais presque 1 000 hectares de sites réhabilités.

Vrai :

  • Lorsque des terres ou des bords de dunes utilisés par des producteurs maraîchers sont impactés par le passage de la drague mobile, un dispositif de compensation, géré de A à Z par la Commission départementale de Recensement et Évaluation des Impacts, est mis en place. Cette commission, présidée par le préfet, est composée de représentants des services départementaux, des collectivités territoriales, des communautés directement impactées et de salariés d’Eramet Grande Côte.
  • Le montant de ces compensations est établi selon des critères précis et varie, d’un producteur à l’autre, en fonction de plusieurs facteurs, par exemple : la taille des champs impactés, les investissements ou les actifs existants dans ces champs, les investissements supplémentaires réalisés sur ces terres tels que les bâtiments, les systèmes d’irrigation, les forages, les bassins ou les puits.
Faux :

  • Les activités d’Eramet Grande Côte n’impactent pas les nappes phréatiques utilisées par les agriculteurs et les communautés.
  • La mine dispose d’un système de pompage situé à plus de 450m de profondeur, bien en-dessous des nappes phréatiques utilisées par les agriculteurs.

Vrai :

  • La mine mobile a besoin d’eau pour opérer. Elle se déplace en flottant sur un bassin d’eau artificiel.
  • La drague aspire du sable brut et de l’eau, qu’elle envoie vers l’usine flottante où les sables minéralisés et les sables non minéralisés sont ensuite séparés. L’eau contenue dans les sables non minéralisés est récupérée via des pompages superficiels le long de la mine et déversée dans le bassin.
  • Le processus augmente la quantité d’eau dans la nappe superficielle par pompage depuis la nappe profonde vers le bassin. L’eau s’infiltre ensuite vers la nappe superficielle. Les activités maraîchères en bénéficient.
  • Un système de surveillance continu est en place pour s’assurer des niveaux et de la qualité des nappes superficielles et profondes. Les résultats sont transmis régulièrement aux autorités compétentes.

Faux :

  • Eramet Grande Côte a généré 149 millions d’euros de retombées économiques pour le Sénégal en 2023. Nous employons environ 2 000 collaborateurs et contractants, dont 97 % de Sénégalais. Dans le cadre du contenu local, 77 % des achats d’Eramet Grande Côte sont réalisés au Sénégal. Selon un classement émanant de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives), un organe indépendant, nous sommes aujourd’hui le 4ème contributeur minier au budget de l’Etat.
  • Chaque année, un budget de 400 000 euros est dépensé en investissements communautaires, conformément au budget du Programme Social minier fixé par la convention minière.
  • En complément, Eramet Grande Côte a lancé en octobre 2024 BUILD, un projet à fort impact sociétal au profit des populations riveraines de la concession minière dans la région de Louga. Ce projet vise à créer et développer des activités économiques génératrices de revenus dans les secteurs du maraîchage, de la pêche et de l’élevage.

Vrai :

  • Notre mine est par essence mobile et couvre une zone allant du Sud du village de Fass Boye jusqu’au nord du village de Lompoul, traversant les 4 communes de Darou Khoudoss, Kab Gaye, Diokoul Diawrigne et Thieppe. Depuis le lancement de ses opérations en 2017, Eramet Grande Côte procède à des réinstallations physiques et économiques de manière continue, notamment dans la zone de Darou Khoudoss (entre 2017 et 2022) ainsi que dans les communes de Kab Gaye (2023) et de Thieppe (2024-2028), situées dans la région de Louga.

Vrai :

  • Après dix ans d’activité, le tracé de la mine, défini en accord avec les autorités nationales, traverse désormais une zone touristique, celle du désert artificiel de Lompoul.

Faux :

  • L’impact de ce tracé a été anticipé depuis plusieurs années et Eramet Grande Côte a décidé volontairement de créer l’Oasis du Sénégal, pour transformer cet impact négatif en une opportunité positive pour le développement du tourisme.
  • En plus du dédommagement des opérateurs touristiques présents sur la concession minière, Eramet Grande Côte est allé au-delà de son devoir d’entreprise minière responsable en imaginant et en finançant un site touristique unique au Sénégal : l’Oasis du Sénégal.
  • Ce projet d’un montant de 3 millions d’euros et dont la documentation technique a été soumise aux autorités compétentes, la SAPCO, est destiné à relocaliser les activités touristiques du désert artificiel de Lompoul. Il est aujourd’hui terminé et en passe d’être transmis aux autorités sénégalaises.
  • Le site de 544 hectares comprend un plan d’eau de 2000 m² et une palmeraie de 8 hectares. Il doit permettre de préserver les emplois existants et a vocation à en créer davantage grâce à une offre touristique plus diversifiée.

Faux :

  • L’immigration clandestine était malheureusement déjà présente dans la zone bien avant le démarrage des activités minières.
  • Depuis dix ans, les opérations d’Eramet Grande Côte créent des emplois locaux. Nous comptons aujourd’hui environ 2 000 collaborateurs et contractants dont 97 % de Sénégalais.
  • 19 GIE créés dont les retombées bénéficient à environ 2 850 personnes
  • Eramet Grande Côte contribue au développement économique de la région et du Sénégal, avec des retombées économiques de 149 millions d’euros en 2023 (salaires, sous-traitance, achats, impôts, contributions communautaires…).

Faux :

  • En 2023, Eramet Grande Côte a versé 25 millions d’euros sous forme d’impôts, de taxes et de dividendes.
  • La transparence fait partie des valeurs de l’entreprise. Eramet Grande Côte suit les normes de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, comme l’ensemble du groupe Eramet.
  • Dans son rapport ITIE 2023 en cours de finalisation, l’ITIE confirme que Grande Côte Operations SA a bien transmis tous ses états financiers certifiés, comme pour les années précédentes.

Faux :

  • L’écart de rémunération entre les travailleurs sénégalais et les travailleurs non-nationaux n’est pas de cet ordre.

Vrai :

  • Les activités extractives d’Eramet Grande Côte sont complexes et très spécifiques. Elle nécessite un savoir-faire acquis dans d’autres sites miniers et sur plusieurs années. La main-d’œuvre internationale, disposant de l’expérience et de l’expertise nécessaires à son fonctionnement est rare. Ces profils hautement qualifiés ont un coût.
  • Eramet s’attache à développer des compétences et promouvoir les talents locaux. Par exemple, le Directeur Général du site, Frédéric Zanklan, fait partie des talents sénégalais formés et développés par le Groupe en dehors du Sénégal

Faux :

  • Les images circulant depuis fin novembre 2024 sur les réseaux sociaux sont un montage grossier réalisé par des internautes à partir d’images qui n’avaient rien à voir avec l’activité d’Eramet Grande Côte.

Faux :

  • Eramet Grande Côte opère dans le cadre d’une concession minière accordée par les autorités sénégalaises.
  • Eramet Grande Côte est la première mine sénégalaise à restituer systématiquement des terres réhabilitées et revégétalisées à l’Etat sénégalais. L’Etat décide ensuite de l’attribution de ces terres.